Les insectes sont un maillon essentiel de la vie sur Terre. Le rôle des insectes butineurs dans la pollinisation des espèces végétales est crucial. Nous savons aujourd’hui que l’usage des pesticides met en grand danger non seulement notre santé mais aussi la survie des abeilles sauvages et autres travailleurs discrets qui œuvrent à la production de notre nourriture. Construire un hôtel à insectes n’est pas très compliqué et permet ensuite d’héberger toute une faune qui va donner vie au jardin et nous laisser l’occasion d’observer inlassablement ses petits manèges. Je vous propose de faire la connaissance d’une espèce d’abeille sauvage qui a pris ses quartiers dans notre hôtel quatre étoiles.
Construire un hôtel pour des abeilles sauvages
Ce n’est vraiment pas difficile et il n’y a pas besoin d’être un bricoleur chevronné pour cela. Les abeilles sauvages ont disparu des zones cultivées, décimées par l’usage intensif des pesticides. Elles survivent encore dans les jardins et les parcs qui utilisent des méthodes de culture respectueuses de la vie. Les abeilles sauvages nichent dans des tiges creuses, des anfractuosités ou des galeries. Si vous construisez un hôtel à insectes et que vous voulez les voir s’installer, prévoyez de disposer dans votre résidence des tiges de bambous ou des bûches de bois que vous pourrez percer de trous à l’aide d’une perceuse. Avec quelques recherches sur Internet vous trouverez facilement des informations pour fabriquer un hôtel à insectes susceptible d’accueillir plusieurs espèces.
Nous avons équipé le nôtre avec des tiges de bambou, de la paille, des briques creuses, des bûches de bois percées et de l’argile percée de trous. Dans sa partie inférieure nous avons disposé des bûches de bois. Chaque matériau a pour vocation d’accueillir plusieurs espèces, par exemple :
- Argile percée de trous pour les guêpes maçonnes et les collètes
- Briques creuses garnies de tiges creuses ou remplie d’argile dans laquelle sont percé des trous pour les abeilles sauvages solitaires
- Bûches empilées servant de matériau de construction aux guêpes et aux frelons et d’abri à de nombreuses espèces d’insectes dont les punaises rouges et noires connues sous le nom de gendarmes
- Bambous ou branches à tiges creuses comme les forsythias idéales pour les abeilles sauvages solitaires telles que les osmies.
Vous pouvez fabriquer très simplement un hôtel pour des abeilles sauvages solitaires en perçant des bûches de bois dur de trous ou en glissant des tiges creuses dans les trous d’une brique.
L’osmie cornue, une espèce d’abeilles sauvages
Installation du nid des abeilles sauvages solitaires
L’année dernière, à peine terminé, notre hôtel à insectes a été colonisé par des abeilles sauvages solitaires. Après enquête, il s’est avéré qu’il s’agissait d’osmies cornues (Osmia cornuta pour les amateurs de noms scientifiques). Ces abeilles sauvages ont, comme beaucoup d’insectes, une vie réglée comme du papier à musique. Au début du printemps, les mâles qui sont plus petits que les femelles et ont un petit toupet blanc sur la tête, attendent impatiemment la naissance des femelles pour leur sauter dessus. Oui ! Chez les osmies, on ne perd pas de temps en préliminaires. Après l’accouplement, les mâles vivent encore quelques temps et se nourrissent du nectar des fleurs qu’ils trouvent dans les jardins environnants. Ils participent ainsi à la pollinisation des espèces. Ils meurent au cours de l’été. Les femelles quand à elles s’activent pour trouver un endroit où pondre leurs œufs. Elles installent leur nid dans des anfractuosités, des trous ou des tiges creuses. Les tiges de bambou leur conviennent parfaitement.
La ponte des œufs
Les abeilles sauvages entreprennent de construire plusieurs cellules. Pour cela, elle récoltent du pollen et du nectar qu’elles déposent dans le fond de la tige creuse puis pondent un œuf fécondé sur ces réserves et ferment la loge avec une cloison de terre mélangée à de la salive. Elles reproduisent la même chose jusqu’à ce que toute la tige soit occupée par des loges garnies d’un œuf. Les premières loges préparées sont garnies d’un œuf fécondé alors que les dernières sont garnie d’un œuf non fécondé. Les œufs fécondés donneront des femelles et les œufs non fécondés donneront des mâles. C’est pour cela qu’au printemps suivant, ce sont d’abord les mâles qui sortent des nids suivis des femelles une quinzaine de jours plus tard. Lorsque toute la tige est remplie, les abeilles sauvages ferment l’extrémité avec un bouchon de mortier. Les osmies sont des abeilles sauvages maçonnes. Les femelles achèvent leur cycle de vie à la fin de l’été.
La nouvelle génération
Quinze jours après la ponte, les larves sortent des œufs. Elles se nourrissent des réserves de pollen et de nectar mises à leur disposition par leur mère et subissent plusieurs transformations avant de s’enfermer dans un cocon qui leur permettra de passer l’hiver au chaud. Au mois de mars, les abeilles sauvages sortent de leur cocon et découpent la paroi de terre qui obture leur loge pour sortir à l’air libre. Ce sont les mâles qui sortent en premier et on est tout de suite averti par l’intense bourdonnement qui règne autour de l’hôtel. Ils sont tous au taquet, à attendre leur dulcinée, tapis à l’entrée des tiges pur guetter le prochain insecte qui va sortir. Il y a des bagarres, sans danger puisqu’ils n’ont pas de dards. Ça ressemble plus à du catch ou à des prises de judo ! Il est très facile de les photographier parce qu’ils ne sont intéressés que par une chose : se reproduire. Certains sont tellement impatients qu’ils n’hésitent par à sortir de la loge un mâle qui mettrait un peu trop de temps à s’extraire.
Bon tu te magnes là ? Tu m’empêches de voir les filles qui vont sortir ! Bouge-toi !
Une fois qu’ils ont eu ce qu’ils voulaient, ils s’occupent de butiner pour se nourrir mais ne gèrent pas les tâches ménagères. Ce sont les femelles qui préparent le nid, le nettoyant des éventuels débris de l’année précédente et faisant d’innombrables trajets entre le nid et les fleurs du jardin pour récolter les réserves de pollen et de nectar.
La constitution des réserves de nourriture pour les futures larves
Il est très intéressant d’observer le va et vient des abeilles sauvages quand elles commencent à constituer les réserves de nourritures. Lorsqu’elles arrivent avec des paquets de pollens accrochés aux pattes arrières, elles entrent dans le trou à reculons, déposent leurs fardeaux et repartent en marche avant pour aller chercher un nouveau chargement.
Si c’est du nectar qu’elles ramènent, elles rentrent dans le trou en marche avant, régurgitent le nectar dans la loge et ressortent à reculons, le trou étant trop exigu pour faire demi-tour.
C’est en les observant que je me suis aperçue qu’elles entraient parfois en marche avant et parfois en marche arrière. Je me suis dit qu’il y avait sans doute une bonne raison à cela et après enquête j’ai compris pourquoi. C’est vraiment fascinant de les observer. Tout comme les mâles, les femelles sont très faciles à photographier parce qu’elles sont exclusivement occupées à leur nid et se moquent complètement de ce qu’il se passe autour. Elles sont plus grosses que les mâles et n’ont pas de toupet blanc sur la tête. Par contre, elles sont pourvue d’une petite corne en-dessous de chaque antenne, d’où leur nom d’osmies cornues. Je peux passer plusieurs minutes à les observer, c’est passionnant c’est aussi bénéfique qu’une séance de méditation.
Quelques travaux de maçonnerie plus tard…
Après quelques jours de travail intense, les abeilles sauvages ont occupé presque tous les trous mis à leur disposition. Les logements vacants se font rares et donnent parfois lieu à des disputes à propos des titres de propriété. Les loges resteront fermées avec leur bouchon de mortier fait de terre et de salive jusqu’au printemps suivant. Les larves s’y transformeront progressivement en abeilles sauvages qui sortiront au grand air dès le mois de mars pour recommencer un nouveau cycle. Ne débouchez pas les trous bouchés, laissez faire les abeilles, même si un œuf n’a finalement pas donné naissance à une larve, les abeilles sauvages se chargeront de nettoyer la loge et de faire le nécessaire pour que la place soit à nouveau disponible.
Faites-vous plaisir en construisant un petit abri pour les insectes et faites ainsi un geste pour l’environnement et pour le maintien de la biodiversité tant au niveau de la faune que de la flore. Je vous recommande le livre « Construire un hôtel à insectes » de Wolf Richard Günzel aux éditions La Plage. Vous trouverez toutes les informations nécessaires pour construire un hôtel à insectes généraliste ou un abri spécifique d’une espèce donnée et vous apprendrez aussi beaucoup sur les habitudes de vie des différents insectes. La vie est un subtil équilibre qu’il faut respecter. Nous ne sommes ni plus importants ni moins importants que les abeilles sauvages. Tout comme elles nous faisons partie du tout.
Prenez soin de vous et de votre environnement,
Isabelle.
Photos : Isabelle Ducau
Merci beaucoup pour ces explications ça m’a permis de mieux observé les abeilles
Avec plaisir Sylvia 🙂
Merci beaucoup pour ces explications ! C est vraiment très intéressant ça m’ a permis de mieux comprendre mes observations, par exemple pourquoi elles rentrent d un sens puis d un autre…
Avec plaisir !
Isabelle
Bonjour,
Sauriez-vous comment déplacer un hôtel à insectes ? J’aimerais inclure mon petit hôtel (complètement colonisé par les osmies sur mon balcon) dans un plus grand (pour les protéger davantage et leur permettre d’agrandir la colonie).
Mais je redoute la manipulation de l’hôtel…
A quelle saison ne pas les déranger ?
Hibernent-elles ?
vos conseils sont bien venus.
Bonjour,
Vu que les abeilles sont actives jusqu’à la fin de l’été, je pense que le mieux est de le déplacer à partir d’octobre ou pendant l’hiver. Veiller à l’installer plein sud. Pendant cette période il m’y a quitté des larves en cours de développement donc pas de risques de perturber les insectes. Comme indiqué dans l’article, les abeilles n’hibernent pas, elles meurent en fin de saison. Les larves assurent la génération suivante.
Bonjour,
Je ne comprends pas en combien de temps les abeilles solitaires se forment une fois le trou refermé, moi les trous étaient bouchés au printemps et je viens de voir que tous les trous sont ouverts!… est ce normal ? … Merci de m’informer
Bonjour Nicole,
Les abeilles pondent leurs œufs dans les tiges au printemps puis elles obturent le trou. Les larves se développent jusqu’au printemps suivant et lorsqu’elles sont complètement formées, elles ouvrent l’opercule et sortent en général à partir de mars ou avril selon les températures.
Si les trous sont ouverts maintenant c’est qu’il n’y a pas eu de ponte au printemps 2022.
Isabelle
Bonjour Isabelle, merci pour votre excellente description du cycle des abeilles sauvages. Situé à Bruxelles, mon hôtel a vu un défilé ininterrompu d’abeilles rousses pendant le mois d’avril. Puis début mai elles ont disparu. Est-ce normal ou bien auraient-elles été victimes d’un pesticide dans le voisinage? Merci de votre avis.
Bonjour Pascal ! Je me rends compte que je ne vous ai pas répondu, je vous prie de m’excuser. Si les loges sont obturées c’est que les abeilles ont fait leur travail, elles ont pondu et sont parties finir leur vie (relativement courte d’ailleurs). Au printemps prochain, les nouvelles abeilles sortiront des loges vers le mois de mars ou avril selon les températures. Si les loges ne sont pas obturées alors peut-être que les abeilles ont été dérangées ou victimes de quelque chose. Après, je ne suis pas une spécialiste des abeilles, j’ai seulement pris le temps de les observer… Lire la suite »
Oups j’ai oublié la pièce jointe
Bonjour Jérôme,
Je ne suis pas une spécialiste des abeilles. Sur la photo on dirait qu’il y a du blanc. Les mâles osmies rousses ont du blanc mais franchement je ne peux pas vous dire. Peut-être qu’un apiculteur pourrait ? Tout ce que je peux dire c’est qu’après recherches sur le net et observations, « mes » abeilles sont des osmies rousses. Bonne recherche et quoi qu’il en soit c’est super chouette de leur offrir un gîte ! Bravo à vous !
Isabelle
Merci isabelle. C vrai qu’il me semble y avoir quelques rousses. Cet hôtel est récent ( une semaine ?..)Je l’ai acheté un peu par hasard , sans savoir trop ce que c’était.Et il a été tout de suite colonisé. Donc ca a suscité mon intérêt et je me suis documenté. Ca me plait de voir ces animaux disposer des installations que j’ai agencé pour eux. Comme je l’ai fait auparavant avec mes aquarium et mes rats domestiques. Et les regarder vivre me calme ,moi qui est hyperactif ( tdah). Du coup j’ai développé un peu mieux leur habitat. L’hôtel 1*… Lire la suite »
Le bac d’eau que j’ai posé ne me semble pas une bonne idée. Elle est tombé dedans la pauvre . Je l’ai sortie avec un papier et mise au soleil ouf… Sauvée
En effet, ce n’est pas utile. Les abeilles boivent le nectar des fleurs. Bravo pour votre installation ! C’est la pleine saison de ponte. L’année prochaine, en mars, vous verrez sortir des loges la première génération de vos hôtels 😉
Bonjour . Sauriez vous me dire de quelle race d’abeille il s’agit ? Je cherche, je cherche.. rien ne correspond. Ps: j’habite les quartiers nord de Marseille . Merci.
Bonjour,
J’ai lu l’article et j’ai une question.
Cette année tous les trous de mon hôtel à insecte sont restés bouchés, aucun abeille n’est sortie. Quel peut-être le problème ?
Bonjour Anthony, Je ne suis pas une spécialiste des abeilles, je me suis contentée de les observer. Si les loges sont restées fermées, c’est probablement que les larves sont mortes. Reste à savoir pour quelle raison ? A-t-il fait particulièrement froid chez vous cet hiver ? Votre hôtel à insectes est-il correctement orienté (plein sud) ? Y-a-t-il des traitements pesticides dans les environs ? Et peut-être d’autres raisons qui expliqueraient pourquoi les loges sont restées fermées. En tous cas si elles sont toutes restées fermées c’est que toutes les larves sont mortes ou peut-être que les femelles étaient stériles (action… Lire la suite »
Bonjour,Merci beaucoup pour votre sens de l’observation. Chez moi au fond du jardin j’ai des bambous avec un tas de feuilles au sol.Une grande famille d’abeilles habitent sous ce tas de feuilles.Ces abeilles me semblent inoffensives et plutôt calmes ,j’ai observé à plusieurs reprises leur comportements..J’avais remué à plusieurs reprises les feuilles à coté pour nettoyer,elles sortent par groupe de 4 à 5 (plus grosse qu’une abeille de ruche à miel) pour jeter un coup d’œil mais sans attaquer! A chaque fois que je remue la terre elles se réveillent et j’entends un bruit sourd de plusieurs abeilles sous les… Lire la suite »
Bonjour Nouria,
Merci pour votre message. Je ne suis pas une spécialiste des abeilles. Concernant les osmies cornues, c’est parce que je les ai observées que j’ai décidé de faire des recherches pour mieux comprendre leur mode de vie. J’ai ensuite partagé ce que j’avais appris ici. A partir de photos de vos abeilles, vous pourrez sans doute trouver sur le net de quelle espèce il s’agit et en apprendre un peu plus sur vos pensionnaires ! Peut-être que ce document pourra vous aider … les nids d’abeilles solitaires et sociales
Bonne observation 🙂
Isabelle
Merci pour cette belle page, instructive et pleine de tendresse et de poésie (photos), sur nos amies les abeilles sauvages, mises à mal par tant de choses et de personnes, y compris le trop grand nombre de personnes qui installent des ruches qui leur font concurrence. Je voulais partager ici une information due à une observation de ce jour : on peut aider ces osmies non seulement dans leur alimentation (elles ne font qu’environ 250 mètres pour chercher à manger, il faut donc un garde-manger varié et pluri-saisonnier à proximité), mais aussi dans leurs travaux de maçonnerie, car j’ai vu… Lire la suite »
Merci Stéphan,
Les osmies de mon hôtel ont beaucoup de fleurs à proximité et effectivement elles utilisent la terre du jardin qu’elles mélangent à leur salive pour fabriquer leur mortier, ce sont de vraies maçonnes !!
J’ai deux hotels à insectes c’est un plaisir de les regarder faire j’ai beaucoup de lauriers deux cerisiers et un prunier des multitudes de pâquerettes…
Oui Claude, les insectes sont fascinants !
Bonjour Isabelle,
Merci pour tous ces précieux renseignements
Moi aussi je passe du temps à les regarder , nous avons installés des hôtels à insectes et notre récompense c’est de les voir œuvrer.
Je trouve cela fascinant et me procure un grand plaisir.
Vous souhaitant une belle journée
Bien cordialement,
Véronique
Merci Véronique, en ce moment elles sont en pleine activité dans notre hôtel !
Bonsoir Isabelle,
Excellent article très instructif et très bien rédigé !
C’est grâce à votre article que j’ai compris pourquoi des bouchons de mortier commençaient à apparaître sur mon hôtel à insectes.
Je viens aussi d’installer des larves de coccinelles sur des plantes colonisés par les pucerons.
Merci pour votre analyse et votre sens aiguë de l’observation !
Frédéric
Merci beaucoup Frédéric 🙂
J’adore votre article qui m’a beaucoup appris sur les osmies, mes arbres fruitiers ne sont pas très visités, je compte sur les nouvelles générations d’osmies de mon hotel à insectes pour avoir plus de fruits. C’est du donnant donnant et c’est plus facile que d’avoir des ruches.
Merci, continuez à partager, vous le faites bien.
Merci pour votre commentaire Agnès et bravo pour votre soutien à la biodiversité !
Merci pour ces informations très intéressantes. J’ai installé un hôtel à insectes sur mon balcon, mais nous déménageons et je voulais en apprendre un peu plus sur le sujet pour ne pas perturber les abeilles qui ont fait des nids. Les trous sont presque tous bouchés, j’imagine que les abeilles écloront au printemps prochain sur ma nouvelle terrasse.
Bonjour Julie, Je ne suis pas une spécialiste des abeilles. Je n’ai jamais déplacé mon hôtel à insectes, donc je n’ai pas d’expérience à ce sujet. Je ne pense pas que le fait de déplacer l’hôtel empêche le développement des larves et leur éclosion. Je ne sais pas dans quelle mesure cela peut les perturber. Il me semble important que sur votre nouvelle résidence, elles trouvent des fleurs en quantité suffisante pour se nourrir de pollen et de nectar. A part ça, je ne sais pas si les larves héritent d’une mémoire de leur parents à propos du lieu de… Lire la suite »
je crois que c’est Jean Henri Fabre qui le premier eut l’idée de réaliser un hôtel de ce genre.
Une chose curieuse : par la force des choses il faut que les larves qui sont près de la sortie de l’orifice éclosent et sortent les premières. C’est à dire que les osmies font en sorte que l’ordre d’éclosion soit inverse de l’ordre de ponte : les larves les plus récentes doivent sortir les premières, les premières pondues en dernier.
Oui Alain, la nature est très bien faite. Les Osmies pondent d’abord les œufs fécondés qui donneront les femelles puis les œufs non fécondés qui donneront les mâles et seront les plus proches de la sortie !
Mes abeilles commencent à sortir de leur trou alors que nous sommes en février il fait -2 degrés
Bonjour Priscilla,
En effet, c’est un peu tôt… Les miennes sont encore à l’abri pour le moment.
Merci Isabelle pour ce beau reportage. Le monde des abeilles est fascinant. …C’est toujours un plaisir de vous lire. Belle continuation Dominique
Merci Dominique 🙂