Exprimer les idées qui me viennent, les pensées qui m’occupent et réfléchir à clavier ouvert… Raconter de temps en temps, imaginer parfois, témoigner pour partager, réfléchir sur la vie et comprendre le monde qui nous entoure.
Après avoir vu que la simplicité pouvait être une source insoupçonnée d’inventivité, j’avais envie de poursuivre ma réflexion en vous parlant des contraintes implicites. Cette notion est directement liée à l’énigme des neuf points que je vous ai soumise dans mon précédent billet. Dans une consigne ou un énoncé, chaque mot compte mais pas seulement. En plus des contraintes explicites réelles, chaque individu peut introduire des consignes supposées ou contraintes implicites. Celles-ci compliquent les problèmes à résoudre et sont source d’incompréhension.
J’ai envie d’explorer l’art de la simplicité, de disserter sur nos attitudes et nos schémas de pensée. Je vous propose une petite réflexion sur l'art de faire compliqué, un travers qui rend la vie difficile et en réduit la saveur.
Mais ce n'est pas toujours simple de faire simple. Nous avons parfois des barrières mentales ou des conditionnements dont nous ne sommes même pas conscients qui nous empêchent de voir la simplicité des choses. Au fond, c’est quoi l’art de la simplicité ? Pas si simple.
Comme le chantaient Les Beatles « All you need is love ». Pour ceux qui ne sont pas familiers de la langue de Shakespeare, cela signifie « Tout ce qu’il vous faut, c’est de l’amour ». Moi comme tout le monde, j’ai besoin d’amour et de reconnaissance. En créant ce blogue, j’ai pris l’engagement de respecter mes lecteurs en leur fournissant un contenu de qualité, susceptible de les inspirer ou de leur apporter quelque chose. J’apprécie autant de partager mes connaissances et mes découvertes avec vous que de voir mon travail respecté (parce que c’est du travail même si pour l’instant il ne me procure aucun avantage pécuniaire). Lorsque justement, je croise sur la toile un individu qui ne respecte pas mon travail, je me sens … Bref, j’en reparlerai plus loin ! Vous n’imaginez pas comment cette histoire de plagiat tombe à pic dans mon actualité bloguistique ! Oui, c’est un néologisme, pourtant la langue française est déjà riche de vocabulaire, mais il m’arrive parfois d’avoir besoin d’un mot qui n’existe pas encore. Alors mon côté créatif me fait inventer le mot idoine. Du coup, je vais vous raconter mon histoire de plagiat. Il s’agit de vécu : vis ma vie de blogueuse !!!
Du 13 au 26 mars 2017, ce sont les semaines d’information sur la santé mentale (SISM). Le thème de l’édition 2017 est « santé mentale et travail ». Victime d’un burn-out en avril 2015, ce thème ne me laisse pas insensible.
Le burn-out a été le sujet de travail d’une mission d’information parlementaire qui a auditionné plusieurs acteurs de l’épuisement professionnel. Les auditions se sont déroulées tout au long de l’année 2016 et ont débouché sur la rédaction du rapport de mission d’information relative au syndrome d’épuisement professionnel (ou burn out). En attendant que le burn-out soit reconnu comme maladie professionnelle, le rapport propose déjà d’améliorer les dispositifs existants en matière de prévention et de chiffrer le coût social de l’épuisement professionnel.
Quant à moi, en attendant de publier un jour mon témoignage intégral, ma contribution aux semaines d’information sur la santé mentale se fera à travers ce billet. Comment une personne en bonne santé peut-elle se retrouver incapable de travailler pendant plusieurs mois ? Aujourd’hui, je peux enfin raconter cette histoire parce que je me suis reconstruite. Voici un résumé des événements professionnels qui m’ont conduite au burn-out il y a bientôt deux ans.
Lorsque je marche sur un chemin au bout d’un moment j’apprécie de m’arrêter pour faire une pause. Je m’assois au bord du sentier sur une souche, un rocher ou un banc providentiel et je bois un coup et mange quelques fruits secs pour me requinquer un peu. J’en profite pour me retourner et regarder d’où je viens. Quel chemin ai-je parcouru ? Si la vue est dégagée je peux apprécier l’effort réalisé visuellement. Si le chemin est tortueux, je me souviens. Il en va de même dans la vie et pour moi, celle-ci est comme un chemin. Certains passages sont difficiles ou sans intérêt particulier alors que d’autres sont plus exaltants. Ces derniers nous font comprendre pourquoi nous avons dû passer par des étapes moins agréables avant. Pendant la pause, je fais le bilan et je regarde ce qu’il me reste à faire. Bilan de 2016 et bonnes résolutions 2017, la vie c’est comme une balade.