Connaissez-vous les quatre accords Toltèques ? Avez-vous parfois le sentiment que votre vie vous échappe ? Pensez-vous dans certains moments que vous subissez bien plus que vous n’agissez ? Si tel est le cas, c’est que vous avez perdu de votre pouvoir personnel. La lecture du livre de Don Miguel Ruiz « Les Quatre Accords Toltèques » permet justement de prendre conscience de notre pouvoir personnel et donne des outils pour permettre d’en accroître la puissance et de se réapproprier sa vie. Au travers d’une série d’articles, je vous propose un petit dossier sur le sujet. Tout d’abord, comprendre pourquoi et comment nos vies peuvent nous échapper ainsi, puis se poser la question de savoir comment rectifier et reprendre la main. Pour cela nous regarderons en détail chacun des quatre accords Toltèques et je vous ferai part de mon interprétation et de ma petite expérience à ce sujet. Ensuite ce sera à vous de jouer.
Un tout petit peu d’histoire
Les Toltèques étaient une peuplade de l’Amérique précolombienne antérieure aux Aztèques lesquels se disaient leur descendants. Leur nom en langue nahuati (une des langues indigènes du Mexique) désigne les maîtres bâtisseurs. En effet , les Toltèques étaient supposés se trouver à l’origine de toute civilisation.
Les connaissances issues de ce peuple sont à la base d’une certaine philosophie de la vie notamment à travers les quatre accords Toltèques. Ces outils sont destinés à nous aider à retrouver notre pouvoir personnel, celui qui nous permet de diriger nos vies. Ils sont capables de nous soutenir pour que nous parvenions à reprendre le contrôle de notre vie et pour nous autoriser à devenir ce que nous sommes vraiment.
La construction du système de croyances
Depuis que nous sommes nés, notre attention a été captée pour que nous intégrions les règles de la vie en société. Ces règles nous ont été transmises par les parents, les enseignants, éventuellement la religion et tous ceux que nous avons côtoyé depuis notre naissance. Ainsi avons-nous intégré le bon et le mauvais, le bien et le mal, le beau et le laid, le juste et le faux, l’acceptable et l’inacceptable, etc … Individuellement, nous n’avons pas choisi cela mais nous y avons donné notre accord. Donner son accord, c’est croire de façon inconditionnelle, c’est avoir la foi. Ainsi se met en place notre système de croyances. Le respect des règles est récompensé et les infractions sont punies, ce fonctionnement est profondément ancré dans nos sociétés humaines. Il conduit à vivre dans la peur de perdre la récompense ou de subir le châtiment. De ce fait, nous aurons tendance à prétendre être ce que nous ne sommes pas pour ne pas être rejeté.
La trilogie infernale qui nous gouverne
Une fois adulte, nos croyances sont si bien ancrées en nous que nous sommes tout à fait capables de nous punir et de nous récompenser tous seuls. De plus nous avons renforcé nos croyances par certaines de nos expériences de vie. Tous les accords conclus dirigent notre vie comme un texte de loi. Une partie de nous se rapporte régulièrement à cette loi : c’est notre Juge intérieur qui juge nos faits et gestes par rapport à la loi. Il prononce des sentences contre la Victime, cette autre partie de nous, qui nous fustige alors pour ce que nous n’avons pas respecté l’une des lois de notre système de croyances.
Or, la justice du Juge intérieur est injuste ! Pour chaque infraction, notre Juge nous condamne et à chaque fois que nous repensons à l’infraction en question, nous nous accablons encore et encore, payant ainsi maintes fois pour une seule erreur. Ainsi nous nous empoisonnons émotionnellement. La société humaine est dirigée par la peur : c’est l’enfer tel que décrit dans les religions. Nous nous consumons dans le feu de la haine, de la colère, du ressentiment ou de l’envie, dans l’enfer des émotions négatives. Nous cherchons la vérité, la beauté et la justice sans savoir que ces richesses se trouvent en nous. Nos croyances, tel un écran de fumée, nous empêchent de voir en nous. Nous sommes comme perdus dans la brume, incapables de voir qui nous sommes vraiment.
Pourquoi acceptons nous une vie qui ne nous ressemble pas ?
Nous sommes la personne qui nous maltraite le plus à cause de la trilogie infernale formée par le Juge intérieur, la Victime et le système de croyances. Nous acceptons d’être maltraité autant que nous nous maltraitons nous-même. Moins nous nous aimons, plus nous acceptons d’être maltraité par les autres. Nous nous rejetons lorsque nous n’arrivons pas à coller à l’image de perfection véhiculée par notre système de croyances.
« Je dois être fort, je ne dois pas pleurer »
« Il faut que je donne l’exemple »
« Je dois être un bon parent »
« Je dois supporter mon compagnon de vie même si je suis malheureux puisque c’est moi qui l’ai choisi »
« Il faut que je sois performant dans mon travail »
D’une façon générale, tous les « Je dois » et les « Il faut que je » sont des émanations de la comparaison inconsciente que nous faisons entre l’image que nous avons de nous et celle que nous pensons être idéale ; celle-là même qui est directement issue de notre système de croyances, l’image de notre perfection.
Si nous ne nous acceptons pas tels que nous sommes, nous n’accepterons pas non plus les autres tels qu’ils sont et nous chercherons à les changer. Tous les accords conclus avec nous-même constituent les fondements de notre personnalité. C’est pour cette raison qu’il sont si difficiles à remettre en question. Or nombreux sont les accords qui nous font souffrir et trébucher dans notre vie. Il nous faut donc trouver la force de rompre ces accords pour nous libérer et retrouver notre pouvoir personnel.
les accords toltèques nous aident a nous libérer
Si nous voyons que notre vie ne nous correspond pas, alors il nous faut changer nos accords pour modifier notre système de croyances et réinventer notre vie. Pour cela, les quatre accords Toltèques sont de puissants outils. Ils nous permettent de récupérer notre pouvoir personnel. Leur application au quotidien requiert une forte volonté. Mais comme le disait très justement Winston Churchill
La réussite est l’aboutissement d’une succession d’échecs.
Ainsi le plus difficile est de commencer. N’ayons pas peur d’essayer, nous risquons seulement d’échouer. Même si nous trébuchons, persévérons, le jeu en vaut la chandelle ! La réussite est au bout du chemin et notre vie nous appartient.
Je vous donne rendez-vous dans le prochain article pour explorer le premier des quatre accords Toltèques : que votre parole soit impeccable.
Prenez soin de vous.
Isabelle.
Photos : CC0 Pixabay
Merci pour ces articles sur les 4 accords Toltèques, j’ai apprécié vos commentaires et votre compréhension de l’ouvrage qui permet d’aller plus loin. Je les ai découvert récemment, je les ai trouvés si clairs et si évidents en les lisant, alors qu’ il m’était impossible de les définir avant.
Merci Jérém. Je suis bien contente d’avoir éclairé les accords toltèques pour vous, faites-en bon usage, ce sont des principes de bon sens finalement mais ils ne sont pas si faciles que cela à appliquer, quoi qu’il en soit, ne vous reprochez rien si vous vous apercevez que vous en avez piétiné un, pensez toujours au 4° accord et faites toujours de votre mieux 😉
Amicalement,
Isabelle.