Voici que le troisième défi d’écriture s’est terminé avec 12 participants pour cette édition. Merci donc à Christelle, Véronique, Monique, Michel, Valérie, Ralph, Laure, Michèle, Laetitia, Jessy, Chantal et Gérard pour leur participation. J’ai retenu quatre histoires pour les valeurs qu’elles portaient, l’humour qui les caractérisaient ou la richesse du texte et la construction de l’histoire. Après trois défis d’écriture, j’ai apporté quelques modifications à la règle du jeu pour les défis à venir parce que oui, il y en aura d’autres ! Je vous explique les modifications applicables au prochain défi et les raisons de ces modifications puis je vous laisse au plaisir de la lecture.
Petit rappel sur les mots du défi n°3
A propos de la longueur du texte
Après trois défis d’écritures, le nombre de participant augmente tout doucement. L’essentiel est de participer mais pour être publié, il faut qu’il y ait une histoire. Vous avez déjà lu une histoire à un enfant ? Si vous écrivez un truc du genre :
Il était une fois un renne qui s’appelait Timide tellement il n’osait rien faire. Il vivait dans un grand verger avec un coq, sa sœur Faustine et plein d’autres rennes. Lorsqu’il entendait le ronflement du moteur du vétérinaire il commençait à trembler à l’idée que celui-ci ne sorte une seringue de sa sacoche. Alors il cherchait à se cacher derrière un renne adulte pour ne pas qu’on le voie. Un jour, quand il ne serait plus timide il franchirait la barrière de ce cadre verdoyant pour aller vers le vaste monde vivre plein d’aventures palpitantes. Il rêvait de participer à des courses de rennes pour gagner une magnifique coupe en bronze et être respecté et admiré de tous les autres rennes.
Et voilà ! Ben moi, je vous le dis, si je fais un coup pareil à ma louloute, elle me fait un procès pour mère indigne ! Il n’y a pas vraiment d’histoire et c’est assez capillotracté (tiré par les cheveux). Et encore j’ai parfois des histoires tellement tarabiscotées que je n’y comprends rien (ce n’est pas je cas de ce défi). Pas facile de caser 10 mots qui n’ont aucun rapport les uns avec les autres la plupart du temps. Donc, le faire avec peu de phrases, c’est prendre le risque de voir les mots nager sur l’histoire comme un cheveu sur la soupe. Alors j’ai décidé d’amender la règle du jeu en demandant à ce que l’histoire contienne au moins 300 mots. Franchement, 300 mots c’est déjà pas grand chose mais il est possible de bâtir un texte de qualité en les agençant judicieusement.
A propos des histoires publiées
Autre petit changement dans la règle du jeu mais qui me concerne moi cette fois. J’ai des lecteurs talentueux plein d’imagination et qui écrivent des histoires formidables. Je me retrouve bien embêtée si je ne dois en sélectionner qu’une seule. Alors je ne mets pas de limite quant au nombre d’histoires que je publierai pour chaque défi. L’intérêt de ce jeu étant de se faire plaisir en écrivant mais aussi en lisant la production des autres. De toutes manières, sur les deux premiers défis j’avais publié deux histoires donc autant adapter la règle à l’usage !
Quelques petits rappels
Vérifiez bien vos histoires afin qu’aucun mot ne manque et que chacun des mot soit orthographié exactement comme dans la liste. Par exemple, « Les rennes galopent dans la prairie. » ne permet pas de relever le défi puisque rennes est au pluriel alors qu’il est au singulier dans la liste. Si vous avez envie de donner un titre à votre histoire allez-y. Ce n’est pas parce qu’elle s’intitule « Histoire de timide » qu’elle raconte nécessairement une histoire de timide. Cette dénomination est plus une convention pour savoir à quelle liste de mots de rapporte le défi ! Allez, j’arrête de blablater et je laisse la place aux histoires.
Les histoires concoctées par les lecteurs
Histoire de timide par Valérie ou rêve de Laponie
Histoire de timide par Gé ou la voyageuse
Histoire de timide par Laetitia ou la gourmandise d’Hubert
Histoire de timide par Ralph ou sœur Timide gagne le bronze !
Bravo à tous les quatre ! Bonne lecture à toutes et tous et rendez-vous au prochain défi d’écriture. D’ici là, prenez soin de vous.
Isabelle.
Photos : Isabelle Ducau