Bien-être : 10 clés pour y accéder

trèfles Le 11 juin c’est la journée mondiale du bien être et après avoir déjà commis d’autres billets à l’occasion de journées mondiales qui touchaient de près au bien-être comme la journée des câlins ou la journée du rire, je ne pouvais pas laisser passer cette journée du 11 juin sans faire quelque chose de spécial ! Un billet évidemment mais pas que … Qu’est-ce donc que cette journée du bien-être ? Si nous en profitions pour explorer ensemble cette notion ?

C’est quoi le bien-être ?

Le bien-être c’est la sensation que chacun peut ressentir lorsque ses besoins sont satisfaits. Nous avons tous des besoins physiques et psychiques et lorsque nous arrivons à les satisfaire alors nous nous sentons bien. Le bien-être, c’est se sentir complètement bien, à tous points de vue : un esprit sain dans un corps sain.
Est-ce compliqué d’accéder au bien-être ? Par expérience personnelle, tant que l’individu a la tête dans le guidon, il ne va pas bien. Parfois, il sent que quelque chose ne va pas, il lève le pied, il essaie de faire du sport pour s’aérer, il essaie de se recentrer sur lui et sur ce qui est important à ses yeux. Mais d’autres fois, il va si mal physiquement, psychiquement et émotionnellement qu’il n’est même pas en capacité de s’en rendre compte. Dans ces cas-là, il fonce jusqu’au bout, jusqu’à rentrer dans le mur, jusqu’à ce que son corps lui dise : stop ! C’est à partir de ce moment qu’il prend conscience que ça ne va vraiment pas et c’est dans les mois qui suivent le stop qu’il prend toute la mesure des dégâts. C’est là que petit à petit la personne comprend ce qu’est le bien-être et mesure l’écart entre son état et ce Graal qui semble hors de portée. Alors peu à peu s’impose la nécessité de retrouver ce bien-être. Mais comment faire alors ?

Dans les cas de grande détresse personnelle, il me paraît indispensable d‘être soutenu par un thérapeute, à chacun de trouver celui qui conviendra à sa situation spécifique. Le thérapeute sera un guide, une petite lumière sur le chemin du retour au bien-être. Il y a encore un an de ça, je ne me souciais pas vraiment de mon bien-être. Certes j’essayais de manger une nourriture saine et équilibrée et de m’aérer le plus possible mais à côté de ça, je n’écoutais pas les signaux de détresse que mon corps m’envoyait. Tant et si bien que j’ai fini par tomber d’épuisement, ce qui m’a forcée à prendre conscience de l’écart qui existait entre l’état de bien-être dans lequel j’aurais dû vivre et l’état pitoyable dans lequel je me trouvais en réalité.
C’est à ce moment que je me suis dit qu’il y avait du boulot pour retrouver le chemin de mon bien-être. J’ai commencé à me recentrer sur moi, à me soucier de moi et à écouter ce que me racontait mon corps. Je me suis demandée ce qui était important pour moi, j’ai examiné mes schémas de fonctionnement, j’ai appris plein de choses sur moi et les autres et surtout j’ai commencé à collectionner les petites choses qui me faisaient du bien. Je me suis aperçue que le bien-être est constitué d’un ensemble de petites choses qui prises isolément ne semblent pas si importantes mais qui mises bout à bout prennent une grande importance comme les pièces d’un puzzle qui s’assemblent pour former une image.

Je vais vous donner quelques clés pour favoriser le retour au bien-être ou le maintien de cet état lorsqu’on a réussi à le rétablir. Bien sûr, il n’y a rien d’exhaustif et tout ce que je vais vous dire est simplement issu de mes observations et de mon expérience personnelle. Sans doute aurez-vous des ajouts selon votre propre expérience. Voici mes 10 commandements pour le bien-être :

Clé bien-être n°1 :

La personne la plus importante de l’univers à tes yeux, ce sera toi.

Ne voyez aucune prétention là-dedans. Réfléchissons un peu : si je m’occupe d’abord de moi, si je veille à me sentir bien, à être en forme, reposée et détendue alors je serai mille fois plus efficace pour soutenir mes proches qui en auront besoin. Lorsque je me sens bien, je suis disponible pour les autres et ça ne me coûte pas, j’ai d’avantage de ressources personnelles que je peux mettre au service de qui je souhaite. Donc j’arrête de me sacrifier inconsidérément pour les autres au détriment de ma propre personne et de l’écoute de mes propres besoins.

Clé bien-être n°2 :

Tu prendras du temps pour toi sans vergogne

Lorsqu’on a trop le sens du devoir, on a tendance à donner beaucoup, à se demander beaucoup d’effort qui à prendre du temps sur soi. On laisse tomber des choses personnelles au profit des autres mais c’est un bien mauvais calcul. Ce mode de fonctionnement est source de grandes insatisfactions personnelles et de beaucoup de frustrations. De plus, le fait de ne jamais s’accorder de temps pour soi fait que la fatigue s’installe très facilement et qu’ensuite on n’est plus utile à qui que ce soit. Donc pour être en capacité de soutenir les autres il faut s’accorder du temps à soi-même : prendre le temps de faire un sport qui nous plaît ou de se faire plaisir avec une activité qui nous épanouit.

Clé bien-être n°3 :

Tu n’attendras pas d’avoir le temps, tu le prendras

Si j’attends d’avoir le temps de faire ce qui me tient à cœur, je n’aurai jamais le temps ! Le temps est une denrée précieuse surtout à notre époque où l’accélération est phénoménale, si phénoménale qu’on est même en droit de se demander jusqu’où nous allons accélérer comme ça. Désormais, je ne dis plus « je n’ai pas le temps » sinon je subis tous les événements, je dis « je n’ai pas pris le temps » parce qu’ainsi je reprends la main et je décide de prendre du temps pour faire quelque chose qui est important pour moi. Posez-vous la question de ce qui importe pour vous et choisissez de le faire.

Clé bien-être n°4 :

Tu seras conscient(e) d’avoir toujours le choix

Combien de fois entend-on les gens autour de nous dire « Je n’ai pas le choix ». Je ne suis pas d’accord avec ça. C’est une posture qui revient selon moi à fuir ses responsabilités. Quoi que vous fassiez, vous avez toujours le choix.
Je vais prendre volontairement un exemple terre à terre : payer votre loyer (ou votre crédit). A priori vous allez me dire que lorsque l’échéance arrive, vous n’avez pas le choix, vous devez payer votre loyer et que vous subissez cela sans marge de manœuvre. Je ne suis pas d’accord. Vous avez toujours la possibilité de payer ou de ne pas payer. Les deux alternatives sont possibles, leurs conséquences seront bien sûr différentes. S’il existe deux alternatives (payer ou ne pas payer) c’est qu’il est possible de choisir l’une ou l’autre, donc vous avez bel et bien le choix.
Je vous entends ricaner ! Que faites-vous lorsque vous choisissez de payer ? Vous évaluez les conséquences des deux alternatives qui s’offrent à vous et vous décidez de choisir celle qui est la plus confortable pour vous. Si vous ne voulez pas d’embrouilles avec votre bailleur et si vous souhaitez rester dans votre logement, vous choisissez de payer mais peut-être que si suite à un événement dans votre vie, vos priorités ont changé vous choisirez de ne pas payer sachant que vous serez sans doute expulsé de votre logement mais peut-être que ce n’est pas important pour vous parce que vous avez envie de partir faire le tour d’Europe à pied en allant au hasard des rencontres.
Tout dépend de vos besoins et vos choix sont assumés en fonction des conséquences qu’ils ont sur votre vie. Vos choix dépendent de qui vous êtes, des responsabilités que vous avez de fait ou que vous vous êtes attribuées à tort ou à raison. Vous choisissez et vous assumez les conséquences de vos choix. Pour moi c’est la responsabilité de nos actes qui détermine nos choix. Donc oui, nous avons toujours le choix et garder cela à l’esprit change votre façon de voir la vie. Y en a-t-il qui ricanent encore ? Chacun est libre de penser comme il veut, je vous fais simplement part de ma façon d’aborder les choses : je préfère agir que subir.

Clé bien-être n°5 :

Tu penseras positivement

Penser, c’est créer. Ce ne sont pas les tenants de la loi d’attraction qui diront le contraire. Si vous laissez les pensées négatives remplir votre tête elles vous empêcheront d’avancer en vous maintenant dans la peur. Penser positif c’est se donner de l’oxygène supplémentaire, une bouffée d’air frais pour avancer. Personnellement, j’ai arrêté de m’informer sur l’actualité en observant une diète médiatique intégrale qui m’a apporté une capacité à positiver et qui m’a redonné l’envie de croire en l’humain. Les médias contribuent largement à maintenir les personnes dans la peur et à brosser un portrait très sombre de notre société et des individus qui la composent. Sans se prendre pour des bisounours, il me semble quand même souhaitable de regarder autour de soi avec un peu plus d’indépendance et de sensibilité que ce que les médias nous autorisent pour se rendre compte que tout n’est pas à jeter comme certains voudraient nous le faire croire. Penser positif c’est se mettre dans un état d’esprit favorable à la créativité et au mouvement, c’est comme sortir de sa coquille pour oser.

Arles les quais du Rhône

Clé bien-être n°6 :

Tu parleras positivement

Nos paroles sont le prolongement de nos pensées. Des paroles négatives ont un double impact néfaste sur nous et sur les autres. Je vous renvoie au premier accord toltèque pour approfondir ce point. Faites attention à ce que vous dites, ne vous insultez pas et n’insultez pas les autres, choisissez des mots positifs et prenez par exemple la décision d’arrêter de dire des grossièretés. Le positif appelle le positif alors il nous suffit d’amorcer la pompe pour commencer à aller dans le bon sens.

Clé bien-être n°7 :

Tu noteras le positif et tu oublieras le négatif

Une fois que penser et parler positivement n’aura plus de secrets pour vous, il ne vous restera plus qu’à faire attention à tout ce qui vous fait du bien dans une journée.Une personne que vous avez rencontrée ? Une discussion que vous avez eue ? Quelque chose que vous avez vu ? Que vous avez goûté ? Déployez vos cinq sens et utilisez-les à noter le positif autour de vous. Vous pouvez vous poser un moment, en fin de journée (lorsque vous prenez du temps pour vous) pour noter dans un carnet de gratitude tout ce qui vous est arrivé d’agréable dans votre journée. Si l’exercice vous paraît fastidieux au début, c’est simplement parce que nous ne sommes pas entraînés à remarquer ce qui va bien. Je dirais que nous sommes formatés à remarquer ce qui va mal et que les plus abîmés d’entre nous se complaisent presque à ressasser ce qui ne va pas comme une litanie. Rien n’est irrémédiable, dès lors que l’on prend conscience de ce qui nous gouverne on devient capable de réagir et de reprendre la maîtrise de sa vie. Plus on remarque le positif et plus on a l’impression qu’il y en a : en fait, c’est parce qu’on se place dans de meilleures dispositions d’esprits que de ce fait, les événements négatifs qui ne manquent pas de se produire n’ont plus le même impact sur nous. Nous sommes plus solides pour les absorber et nous ne nous y accrochons plus.

Clé bien-être n°8 :

Tu ne feras qu’une chose à la fois

Notre mode de vie nous pousse à faire toujours plus de choses en un minimum de temps. La tentation est grande de vouloir faire plusieurs choses à la fois. D’ailleurs, le multitasking est mis sur un piédestal, certains disent même que les femmes sont plus facilement multitâches que les hommes ! Balivernes. La répartition des tâches ménagères entre Monsieur et Madame est en voie d’équilibrage puisqu’il faut saluer le fait que de plus en plus d’hommes sont partie prenante dans la vie de la maisonnée. Cependant, une majorité des femmes restent sur-sollicitées lorsqu’elles mènent de front vie professionnelle et vie familiale. Ce ce fait elles sont plus tentées par le multitasking que les hommes, d’où à mon avis cette légende selon laquelle les femmes savent faire plusieurs choses à la fois.
L’anglicisme multitasking est issu du monde de l’informatique où il désignait initialement les systèmes capables de traiter plusieurs programmes informatiques en même temps. Depuis quelques temps, ce terme est très utilisé pour désigner la capacité d’un individu à traiter plusieurs activités en simultané et plus particulièrement le fait de jongler avec plusieurs moyens de communication. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit, de jonglage.
Notre cerveau n’est pas capable de traiter simultanément et efficacement deux informations nécessitant un effort intellectuel conséquent. A la rigueur il peut prendre en charge une activité très automatique en même temps qu’une autre qui demande peu de ressources comme par exemple, conduire et discuter avec son passager. Cela sous réserve qu’il n’y ait pas d’accident : pas de problèmes sur la route sinon la discussion sera interrompue puisque toute l’attention du conducteur sera requise par les soucis routiers et pas de discussion trop prenante parce qu’alors le risque d’accident au volant augmente considérablement du fait que l’attention du conducteur se trouve mobilisée sur la conversation. Donc le multitâche est une fable et tout ce que notre cerveau fait c’est du jonglage en accordant l’attention successivement à l’une puis à l’autre des tâches. Plus on mène de tâches en parallèles, moins elles avancent vite et plus on fait d’erreur. Cette alternance permanente nous épuise et nous stresse et finalement c’est l’effet inverse de ce que l’on recherchait qui se produit : on va moins vite, on se trompe, donc on recommence et on s’énerve, ce qui fait qu’on se trompe encore plus … Où se cache donc l’avantage du multitasking ? Je cherche encore … C’est indéniablement un bon moyen d’accéder au burn-out.

Clé bien-être n°9 :

Tu vivras dans l’instant présent

Qu’est-ce qui nous stresse ? Les pensées ! Nous pensons toujours à un tas de trucs, pour les plus catastrophistes d’entre nous, nous élaborons des scénarios dignes de Hollywood à grand renfort de « si jamais » de « j’ai peur que » de « ça risque de » et autres formules magiques maléfiques qui nous promettent un avenir des plus sombres. La plupart du temps nos sinistres prévisions apocalyptiques ne se réalisent jamais mais dans l’intervalle elles auront réussi à nous pourrir la vie pendant des jours, des semaines voire des mois ou des années… C’est quand même dommage je trouve !
Tout ça c’est la faute des cogitations diverses qui s’emparent de notre esprit. Pour les contrer, il faut s’attacher à faire les choses en conscience, c’est à dire être présent à ce qu’on est en train de faire et ne pas faire les choses machinalement ou automatiquement. Lorsque je prépare le repas, je me concentre sur le découpage des légumes, le choix des épices, les odeurs, les textures, les saveurs je ne suis pas en train de penser à ma déclaration d’impôts ou à la réunion de demain que je n’ai pas préparée parce que le temps imparti était de toute façon insuffisant … Non, je suis là, ici et maintenant et je veille à ce que mon mental ne parte pas à la dérive vers des pensées parasites. C’est de la méditation de pleine conscience : être attentif à l’instant, à ce qu’il se pense en moi et autour de moi.

Clé bien-être n°10 :

Tu seras bienveillant(e) envers toi-même et les autres

Là encore je vous renvoie au quatrième accord toltèque : ne pas se mettre la barre trop haut, s’autoriser l’échec, le prendre comme un facteur de progression, ne pas considérer que la seule voie possible entre deux points est la ligne droite ! Apprendre à être bienveillant pour soi et pour les autres. Jeter le perfectionnisme aux orties ! Je vous reparlerai sûrement un jour du perfectionnisme … une vieille connaissance qui parfois encore me fait de l’œil … mais, je me soigne !

Voilà, un tour d’horizon de ces petites choses qui peuvent faire la différence. Je me suis arrêtée à dix mais on peut sans aucun doute trouver d’autre choses et je compte sur vous pour compléter cette liste.

Dans le cadre de cette journée mondiale du bien-être, j’ai été contactée par le Huffington Post qui m’a proposé de réaliser une tribune vidéo sur le thème du bien-être. Comme je suis curieuse et que j’aime les découvertes (même si c’est toujours un peu intimidant) j’ai accepté et donc vous pouvez voir cette tribune vidéo sur le site du Huffington Post : elle reprend en résumé le contenu de ce billet. Le format vidéo n’est pas dans mes habitudes éditoriales, aussi, ce n’était pas un exercice facile, peut-être que je vous raconterai l’histoire dans quelques temps … Avoir le sens de l’autodérision est aussi quelque chose de bénéfique !

Je vous souhaite plein de bien-être et prenez bien soin de vous.

Isabelle.


Photos: Isabelle Ducau

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LE QUANG NHUAN
10 juillet 2016 19 h 04 min

Vous faites partie des thérapeutes qui donnent toujours de bons conseils aux gens qui n’en ont peut être pas besoin,ils ont déjà trouvé ce qu’ils cherchent,peut être même avec les gens qui vous approuvent.Car ce sont les gens qui sont dans les souffrances psychologiques qu’il faut aider,des gens enfermés dans la dépression,le burn out,le stress,les peurs,les traumatismes du passé…Ils ne peuvent rien écouter ou pratiquer quoi que se soit,ni accepter,ni gérer,ni oublier…ce qu’ils demandent c’est si vous pouvez effacer sur le champ toutes ces souffrances qu’ils cherchent vainement à oublier.Ce sont les gens »laissés pour compte »qu’il faut aider et ils sont… Lire la suite »

Janet
Janet
21 juin 2016 16 h 30 min

Bonjour Isabelle Merci pour ces rappels simples que vous déroulez tout naturellement, donc qui nous ramènent à une certaine évidence, et cela fait du bien. D’un point de vue personnel, au conseil qui nous enjoint à ne faire qu’une seule chose à la fois, je rajouterai « lentement ». Nous nous malmenons tellement avec la vitesse. Tout! Tout de suite! Nous sommes dans un rapport au temps objectivé à partir de l’extérieur et des contraintes que l’on s’impose. Or le temps véritable, je pense, ne nous est pas extérieur, il nous est intérieur. Il est consubstantiel à ce que nous sommes et… Lire la suite »

Martine
Martine
15 juin 2016 9 h 19 min

Bravo pour cet article, et cette reflexion sur soi-même, qui est totalement en accord avec mes principes. Déjà toute jeune, j’avais remarqué qu’une promenade dans la nature seule avec mon chien me ressourçait énormément, et apaisait mon esprit et mon corps. J’avais déjà trouvé la clée de mon bien être ! Bonne journée Isabelle.

Suny
13 juin 2016 10 h 45 min

Très bel article, et que de bon sens ! J’essaie au quotidien d’appliquer un peu tout ça, mais c’est pas toujours évident… Le plus dur pour moi, c’est d’être bienveillante envers moi-même, et je crois que dans 99% des cas, c’est la base de mes petits maux…
C’est tellement simple le bien-être, et en même temps, parfois, si compliqué à atteindre !