Comme je vous l’ai expliqué la semaine dernière, je suis allée me reposer dans les Écrins aux Épilobes, une maison d’hôtes fort agréable. Lors de notre séjour nous avons découvert le Valjouffrey qui est situé aux portes du Parc National des Écrins. Bien que ce soit toujours l’Isère, les paysages sont très différents des collines dauphinoises dont j’ai l’habitude. Là-bas, c’est déjà la haute montagne avec des sommets à plus de 3000m et des cols à plus de 2000m. Qui dit montagne dit paysages somptueux et flore d’altitude. Voici un aperçu de cette richesse naturelle.
La cascade de la Pisse dans les Écrins
La vallée du Valjouffrey est parcourue par le torrent de la Bonne. Celui-ci descend des glaciers de Font Turbat sous le pic de l’Olan et dévale les pentes en direction du Désert en Valjouffrey, grossissant à vue d’œil au fur et à mesure qu’il rencontre d’autres torrents. Il poursuit ensuite sa route dans la vallée jusqu’à la Mure où il se jette dans le Drac. La région est riche en eau. De nombreux ruisseaux accompagnent les promeneurs de leurs murmures. Plusieurs torrents cascadent sur les rochers pour mêler ensuite leurs eaux à celles de la Bonne.
L’une des ces cascades remarquable est la cascade de la Pisse. Elle s’élance dans le vide à plusieurs mètres de hauteurs laissant dans les airs une brume de micro-gouttelettes bienfaisante. Partis du Désert, nous empruntons le sentier en direction du refuge de Font Turbat. Tout en longeant la Bonne nous arrivons à la cascade de la Pisse. Nous avons annoncé aux filles le but de la balade, histoire de les motiver, mais… Elles nous disent que nous sommes malades de les faire marcher autant (un aller-retour de 8 km avec pause repas au milieu). Elles trouvent que ça monte trop (250m de dénivelé), que c’est trop dur. Bref, nous nous disons que la semaine risque d’être longue ! Une fois arrivés à la cascade, elles apprécient le brumisateur naturel et décrètent que c’est magnifique (ouf!). Même si on a dû supporter les couinements à l’aller, au moins on s’en tire bien.
Au retour point de traînardes, l’odeur de l’écurie comme on dit… Elles galopent devant en trouvant que nous n’avançons pas assez vite ! Le retour est en descente, ceci explique sans doute cela !
Le torrent de la Bonne
Nous avons eu un aperçu du torrent de la Bonne en remontant son cours par la rive droite. Sa partie haute est très minérale. Le cours d’eau se fraye un passage entre les rochers de la vallée glacière. Il n’y a que peu de végétation. Nous sommes entre 1300m et 1500m d’altitude.
Le jour suivant, nous décidons de suivre la Bonne dans son voyage vers la vallée du Valjouffrey. Nous nous engageons, à partir du Désert sur un chemin de randonnée de pays qui longe la rive gauche du torrent. La Bonne sur cette portion présente un visage complètement différent.
Toujours impétueuse, elle collecte les ruisseaux qui se présentent sur son passage mais elle sinue dans la végétation. Beaucoup d’arbres et de passages en sous-bois.
Des tapis de mousses à faire pâlir d’envie Bambi ou les sept nains. La fraîcheur révèle une autre végétation. Et qui dit mousse dit champignons !
Nous apercevons des girolles mais j’interdis de les ramasser en expliquant doctement que nous sommes dans un Parc National et qu’il est interdit de cueillir ou de ramasser quoi que ce soit.
Même des cailloux ? demande la louloute
Oui ! Même des cailloux !
Je me dis qu’au moins cette fois elle ne reviendra pas les poches pleines de pierres. C’est son truc, ramasser des cailloux parce qu’ils brillent ou ont une forme particulière ou une couleur qui lui plaît. Récupérer des graines pour planter pour voir … Elle stocke tout ça dans des boîtes à la maison avec interdiction à quiconque de jeter (quiconque, c’est moi!).
Arrivés au hameau des Faures nous nous posons dans une prairie pour une sieste-goûter avant de reprendre le chemin vers le Désert. Cette fois, pas de rébellion dans les rangs ! Il faut dire que l’aller-retour fait aussi environ 8 km avec seulement 120m de dénivelé. En plus l’aller est en descente (facile) et le retour monte peu, ce qui avec l’odeur de l’écurie passe comme une lettre à la poste !
Le soir lorsque nous rentrons aux Épilobes, Martine manque de s’étouffer lorsqu’on lui dit qu’on a laissé les girolles.
Mais vous pouviez les ramasser ! Ce n’est pas dans l’enceinte du Parc là-bas ! Oh là là ! S’il y a des girolles il faut que j’y aille !
J’ai semble-t-il commis un excès de zèle !
Valsenestre, le village de carte postale
Par une journée un peu moins ensoleillée, nous prenons la voiture pour nous rendre à Valsenestre, un hameau du Valjouffrey qui n’est habité que l’été. Le village est posé au bord du Béranger, un affluent de la Bonne dont la violence potentielle s’évalue dès le premier regard que l’on jette dans son lit. Les berges sont ravagées par la furie des eaux. Des sortes de brise-courants et des digues ont été construits pour tenter de dompter la fureur de ce torrent et préserver le village des inondations.
Dans le passé, la vie au Valsenestre était rude, comme dans l’ensemble des hameaux de la vallée. La subsistance des habitants était assurée principalement par l’élevage puis par l’extraction du marbre. Cependant, au XIXème siècle, l’exploitation des alpages ayant conduit à une déforestation excessive, une avalanche dévala les pentes depuis la Combe Oursière et ensevelit le village. Depuis cette époque, la Combe Oursière s’est reboisée mais le village ne compte plus aucun résident permanent. Les derniers l’ont quitté définitivement dans les années 1950. Seuls des vacanciers viennent prendre un grand bol d’air des montagnes dans les résidences secondaires. Hors saison, la route est fermée par une barrière et le village s’endort pour l’hiver sous son manteau de neige.
Les maisons sont très bien entretenues et mises en valeur par un fleurissement abondant. Aucun stigmates de la vie passée ne subsiste. Bien sûr, ce village est à voir, ne serait-ce que pour contempler l’architecture montagnarde formidablement préservée et mise en valeur. Mais lorsque je me promène dans les ruelles il me manque quelque chose. J’ai l’impression de regarder une vitrine ou un décor.
Un village de carte postale, trop propre et dans lequel je finis par comprendre ce qu’il manque. Pas de troupeaux dans les prairies, pas de poules qui grattouillent, pas de fromagerie ou de signes d’une activité autre que touristique. Il manque une étincelle de vie ! Un village qu’on visite un peu comme un musée, où tout est en ordre, où les lignes électriques sont enterrées et les maisons sont impeccables.
Un village à l’opposé du Désert en Valjouffrey où les maisons sont moins jolies et souvent moins fleuries parce que, comme le dit Martine notre hôtesse, les biquettes auraient tôt fait de brouter tout ça ! Le Désert, comme son nom ne l’indique pas est habité toute l’année. Même s’il vit aussi du tourisme, il y a cette étincelle de vie que je ne retrouve pas au Valsenestre. Les poules, les chèvres, les vaches, les chiens, la fromagerie, le restaurant, le gîte communal, l’auberge, la maison d’hôte Les Épilobes et l’activité d’herboristerie de Martine font mentir le nom du village. Qui a dit que c’était un désert ? Ceci dit, visitez le Valsenestre, il vaut le détour. Il y a quand même un gîte d’étape ouvert l’été pour accueillir les randonneurs. Rien ne vous empêche ensuite de rejoindre à pied le Désert (6 heures de marche tout de même) en passant par le col de Côte Belle.
Le col de Côte Belle
Qui dit alpages dit marmottes. Lorsque nous évoquons la possibilité de voir des marmottes, Gérard, notre hôte, nous conseille de partir vers le col de Côte Belle. Il faut monter au moins à 1800m d’altitude pour avoir la chance d’observer ces habitants des alpages. Les filles sont tout de suite partantes. Nous les prévenons que la randonnée sera bien plus difficile que celle de la cascade de la Pisse avec au moins 500m de dénivelé. Mais l’attrait des marmottes est le plus fort.
Nous partons le matin, ma louloute en tête (pour conserver la motivation), suivie de mon ado préférée puis moi puis mon mari qui ferme la marche au cas où un ours nous attaque par derrière ! Armés de nos bâtons de randonnées, l’ascension se fait tranquillement. Au moment où les filles commencent à voir leur motivation flancher, les marmottes sifflent pour signaler notre approche.
Regain de motivation dans les rangs, tout le monde scrute les alpages pour voir les auteurs de ces sifflets intempestifs. Soudain, les voilà qui détalent sur le talus d’en face ! Irrésistibles, toutes dodues en prévision de l’hiver à venir, ces adorables bestioles ont passé l’été à se gaver pour faire des réserves de graisses.
Nous en voyons plusieurs avant de décider de nous installer dans l’herbe pour la pause déjeuner. Les Écrins nous offrent un spectacle grandiose.
Finalement nous avons atteint 2000m, il reste encore 200m pour arriver au col de Côte Belle. Un marcheur averti, buriné par le soleil, nous explique que nous avons fait le plus dur. Les filles se tâtent pour pousser jusqu’au col. En observant les marcheurs qui nous dépassent nous nous rendons compte qu’il y a encore pas mal de tours et détours dans l’alpage avant d’arriver au col. Même s’il ne reste que 200m de dénivelé, il faut marcher encore au moins une heure. Les filles décident qu’il est plus sage de redescendre pour ne pas consommer toutes les forces et souffrir ensuite lors de la descente. Nous prenons donc le chemin du retour.
Mon mari ouvre la marche suivi de ma louloute et de mon ado préférée. Quand à moi, au diable les ours, je ferme la marche ! Les alpages sont un véritable jardin alpin. J’ai prévenu la compagnie de ne pas m’attendre, il y a bien trop de fleurs à photographier ! La plupart du temps je suis accroupie au bord du sentier pour emporter avec moi toutes ces merveilles. Je ne connais pas la plupart de ces fleurs, je vais avoir du travail pour identifier tout ça. Heureusement, grâce au site Flore Alpes, j’arrive presque toujours à identifier les espèces rencontrées.
La motivation du retour est assurée par mon mari qui a la lumineuse idée de dire aux filles
Si vous descendez aussi bien que vous êtes montées, il y aura une glace à l’arrivée !
Non mais sérieusement, moi aussi je suis capable de motiver n’importe qui comme ça. D’ailleurs, entre nous, je me demande qui des filles ou de mon mari était le plus motivé à manger une glace …
Tout le monde descend à un bon rythme et personne ne m’attend. A peine arrivés les filles réclament la glace en cœur. On n’a même pas le droit de prendre une douche ! Direction le Restaurant-Bar les Écrins, au village pour déguster la glace tant attendue. Le restaurant est tenu par un corse et la cuisine est savoureuse: spécialités montagnardes et corses au menu. Nous y avons pris le repas du midi une fois dans la semaine et tout le monde s’est régalé. Truite meunière du Valbonnais, Tourtons du Champsaur, viandes, charcuteries corses et spécialités fromagères de montagne titillent délicieusement les papilles.
Finalement les filles ont grimpé 700m de dénivelé et marché plus de 5 heures pour déclarer que c’est leur plus belle journée !!! Je leur rappelle qu’elles nous ont traités de malades lorsqu’on leur a fait faire une petite randonnée de 200m de dénivelé le premier jour. Réponse de mon ado préférée:
Oui mais c’est parce que c’était trop facile ! On s’ennuyait ! Y’avait pas de challenge !
Ouais, c’est vrai !
renchérit ma louloute pour qui son ado de sœur est un modèle à suivre en toutes circonstances ! Je rêve ! Tu te décarcasses pour trouver une balade soft, histoire de ne pas dégoûter les gniards dès le premier jours et voilà ce qu’ils sont capables de te sortir avec le sourire. Faites des gosses ! Enfin, je leur ai dit qu’elles pouvaient être fières d’elles. La glace était méritée après cette excursion dans les Écrins.
Cueillette gourmande et santé
Le lendemain de l’expédition des marmottes, les filles sont cuites. Faut pas exagérer quand même ni abuser des bonnes choses. Donc nous faisons sans elles. Elles se débrouillent pour survivre dans leur chambre grâce au wifi ! En rentrant de Valsenestre, deux jours plus tôt, nous sommes repassés à l’endroit où nous avions aperçu les girolles. Mais les girolles avaient disparu. Martine qui ne s’est toujours pas remise du fait que nous ayons laissé des girolles sur pied, nous invite à une sortie champignon, histoire de rattraper le coup.
Le matin nous partons donc ramasser des champignons pour réparer illico cet outrage. Martine nous emmène dans son coin à girolles et là : youpi ! Des girolles en veux-tu en voilà ! Pour trouver des girolles il ne faut pas avoir peur de se courber, de se glisser sous les troncs d’arbres tombés dans la forêt, de crapahuter sur les rochers pour trouver des coins de mousses humides. Je zieute attentivement. Je fais quelques pas, je m’arrête et je regarde autour de moi scrupuleusement. Et soudain, là, sous un tapis de mousses, un quelque chose jaune orangé qui dépasse attire mon attention. A croupetons pour soulever le tapis de mousse, je découvre une girolle puis une autre. Je les cueille proprement en les coupant au pied avec un couteau pour ne pas abîmer le mycélium. Je poursuis ma chasse. J’entends Martine qui pousse des cris et s’exclame
Merci dame nature !
à chacune de ses trouvailles. Je plonge mon nez dans le sac en papier qui contient ma récolte : ça embaume l’humus et les sous-bois. Une odeur enivrante !
Nous ramenons une récolte abondante de girolles et quelques bolets à Gérard qui change ses plans pour le repas du soir : au lieu du poulet coco, ce sera poulet aux girolles. Tout le monde se met à nettoyer les champignons. Martine découpe les bolets pour les faire sécher au soleil et Gérard récupère les girolles qui disparaissent dans sa cuisine, promesses d’un repas succulent. En effet, le soir la tablée des Épilobes s’est régalée avec un poulet aux girolles absolument délicieux ! Les Écrins, c’est vraiment l’abondance de la nature.
L’après-midi, Martine a projeté d’aller cueillir du millepertuis et de l’achillée pour ses préparations. Comme elle se sent un peu fatiguée pour aller herboriser, je lui propose mon aide. Je connais ces deux plantes, facilement identifiables. Équipée de sacoches en tissus pour la récolte, d’une paire de ciseaux et de mon appareil photo, me voilà partie en direction de Font Turbat pour récolter les fleurs demandées. Je marche à travers champs et dans les sentiers, remplissant mes sacoches et prenant des photos.
J’aperçois en contrebas les biquettes du village qui sont dans la prairie avec de l’herbe jusqu’au ventre. Elles broutent des plantes médicinales à longueur de temps ! Voilà pourquoi le lait est si bon et les fromages sont si goûteux.
Arrivée à la limite du Parc, je fais demi-tour. Pas question de cueillir dans le Parc ni même de me balader avec des sacoches pleines de fleurs au nez des gardes. Je reviens au village avec ma récolte et la dépose dans la serre-laboratoire de Martine qui s’en occupera plus tard.
Au moment de notre départ, Martine me donne les fleurs de millepertuis et les conseils pour fabriquer un macérât huileux. Cette préparation est réputée comme anti-inflammatoire et cicatrisante. Elle peut être utilisée pour calmer les brûlures légères, les irritations cutanées et masser les membres douloureux. Je suis bien contente de ma journée de cueillette. Merci les Écrins pour tous ces cadeaux.
Un atelier d’expression libre
Lors de nos balades, j’ai l’idée de proposer à mes filles et à mon mari un divertissement inhabituel. Je distribue à chacun un carnet et un crayon et je donne la consigne :
Nous allons faire un atelier d’expression libre. Chacun fait ce qu’il veut. Ce peut être un dessin, un poème, un texte. Exprimez-vous à votre convenance pour décrire ce que vous vivez, ce que ça vous inspire. Prenez tout le temps que vous voulez pour ça.
Tout le monde est enthousiaste et joue le jeu. Avec la permission des auteurs, je partage avec vous ici une partie de la production écrite de ces ateliers : morceaux choisis pour un carnet de voyage nature qui dépeint les Écrins.
La cascade de la Pisse
Je suis allée voir les poules
Puis j’ai déjeuné d’un œuf de poule
Je suis allée voir la fontaine
Puis on est parti à la cascade de la PisseOn a marché avec nos bâtons
Puis on a mangé des lentilles
Et on a continué de marcher
Et on est arrivé : alléluia !On a mangé un bout de fromage
Puis on est allé devant la cascade
Et on est redescendu
Et je raconte mes aventures.
Eloïse, 8 ans, ma Louloute – 02.08.2016 – Cascade de la Pisse
La cascade de la liberté
Je connais un endroit …
Un endroit où la nature ne perdra jamais ses droits
Un endroit où le temps semble s’être arrêté
Un endroit où digitales et campanules fleurissent chaque été
Un endroit où la végétation escalade les rochers de fer
Mais aussi les précipices de pierre
Un endroit où l’eau coule fraîche et claire
Un endroit où les papillons dansent dans les airs
Un endroit de paradis et d’inspiration
Non, ce n’est pas une hallucination !
Mais bel et bien la preuve que dans cet endroit
La nature a gardé et gardera ses droits
Allez ! Avance sur le chemin
Pense à tes plus beaux lendemains
Laisse-toi guider par l’eau et ses fracas
Comme quand étant petite, maman et papa
Te donnaient la main
Et tu verras
Tu ne t’y perdras pas
Ouvre les yeux
Tu découvriras les cieux
Ici s’accorde au paradis
Alors vis !
Anaïs 14 ans, mon ado préférée – 02.08.2016 – Cascade de la Pisse
Belle journée nature
Nous choisissons une randonnée le long de la Bonne pour, au fil des pas, l’entendre chanter. Mais c’est finalement les grognements de la petite louloute qui remplissent nos oreilles. Eh oui ! Il ne faut jamais faire marcher une petite louloute le ventre vide ! Pourtant, il y a à peine une heure que le petit déjeuner est fini.
Pique-nique au bord de l’eau, un espace fraîcheur que nous osons appeler « espace climatisé » tellement il fait bon. Nous repartons pour 1,4km de sentier longeant la Bonne.
Et là, je ne compte plus le nombre d’arrêt photo : une scabieuse à gauche, un papillon à droite… Oh ! Et là ! Des chanterelles ! Et là ! « Regarde Maman ! La belle fraise des bois ! », sans oublier les bolets, ce qui fait de ce sentier un véritable sentier botanique.
Et nous voilà bien chargés. Eh oui ! Beaucoup plus chargés qu’au départ, car nous avons stocké des dizaines et des dizaines de photos mais également plein d’images de belles plantes enregistrées par nos yeux dans notre cerveau aux rubriques « savoirs et souvenirs ». N’oublions pas non plus notre rencontre avec un âne.
Nous finissons par arriver dans une prairie pour dessiner ou écrire. Il est grand temps de penser à prendre le chemin du retour pour retrouver les Épilobes après cette belle journée nature !
Ralph, mon mari – 04.08.2016 – Hameau des Faures
Le long de la Bonne
Balade tranquille
Le long du torrent
Un beau soleil brille
C’est le grand beau tempsFraisiers, framboisiers
Sont pour les enfants
Girolles et bolets
Sont pour les gourmandsForêt généreuse
Aux tapis de mousses
Je me sens heureuse
Dans ton ombre douce
Isabelle – 04.08.2016 – Hameau des Faures
Les Écrins, un Jardin alpin sauvage
Pour finir de partager avec vous toutes ces choses magnifiques que les Écrins nous ont offertes, voici un petit diaporama de 6 minutes pour mettre en scènes les fleurs et les insectes rencontrés lors de mes balades.
J’espère que vous aurez pris autant de plaisir à découvrir les Écrins que j’en ai eu moi-même. Un lieu magnifique et préservé, à l’écart des turbulences du monde et qui permet de se reconnecter à la nature. Écrire ce billet m’a fait revivre ce savoureux séjour dans les Écrins une deuxième fois !
Prenez soin de vous
Isabelle.
Photos : Isabelle Ducau et Ralph Grillot
Super présentation des Écrins. Ça donne vraiment envie d’y aller. Bravo Isabelle et des bises à toute ta tribu.
Coucou Christine !
Merci pour ton message ! Si tu n’es pas encore allée dans les Écrins, n’hésite pas à l’inscrire sur ta liste des choses à faire 😉 Bises à vous deux !
Amicalement,
Isabelle.
Très bel article en vérité , magnifiquement illustré. Une aventure estivale très bien racontée. Bravo!
Merci Gérard ! La sélection des images a été difficile tant nous avions de photos toutes plus magnifiques les unes que les autres. Finalement, le diaporama m’a permis d’en caser beaucoup sans que ça alourdisse l’article. Ça m’a pris du temps pour préparer ce billet mais j’y ai pris énormément de plaisir !