Wishlist de Noël en exclusivité pour vous (une liste de souhaits quoi !)

Père NoëlVous en êtes où de votre noëlitude ? Oui parce que je ne vous apprends rien en vous disant que dans deux petites semaines c’est Noël ! Impossible d’oublier ça, même en cas de diète médiatique intégrale ! Bon, puis tout le monde sait que Noël c’est le 25 décembre, c’est pas nouveau. Mais pourquoi le 25 décembre, vous savez ? Moi non, mais j’ai cherché et du coup j’en suis venue à toute une réflexion sur Noël et le sens que je lui donne… Allez, je vous emmène dans mon monologue, ma réflexion à clavier ouvert ! Et en plus je vais faire comme toute blogueuse qui se respecte, je vais vous livrer ma wishlist de Noël (ça veut dire liste de souhaits mais il paraît que c’est top classe de dire wishlist !)

J’aime bien décembre

Autant je n’aime pas le mois de novembre à cause des jours qui raccourcissent tellement qu’on en vient à se demander comment on va y caser les 24 heures habituelles, à cause du manque de soleil, du brouillard, de l’automne qui tire sa révérence et de la vie qui se retire sur la pointe des pieds dans les entrailles de la terre… Novembre c’est trop tard pour les châtaignes, novembre c’est cuit pour les champignons, novembre c’est limite pour les cynorhodons… Novembre c’est le jardin qui s’endort, c’est un peu de mélancolie qui pointe le nez. Pour peu qu’on soit distrait, on aurait vite fait de déprimer un coup. Alors que décembre, c’est autre chose. C’est le mois du solstice d’hiver et qui dit solstice dit qu’on touche le fond en terme de raccourcissement de la durée du jour et qu’on repart vers la lumière !

coeurs

Selon le dicton :

A la sainte Luce, les jours augmentent du saut d’une puce.

La sainte Luce c’est le 13 décembre. A première vue ce dicton est inexact puisque la durée du jour n’augmente qu’après le solstice d’hiver qui tombe le 21 ou le 22 décembre. En revanche, l’heure du coucher du soleil cesse enfin de s’avancer pour se stabiliser. A partir du 13 décembre, sa seigneurie Elios se couche à la même heure trois ou quatre soirs d’affilé. Cependant, Elios n’aime pas la routine (déjà que chaque jour il se tape le même trajet dans le ciel), il décide donc de plier boutique un peu plus tard chaque jour histoire de varier son quotidien. Mais comme il est fatigué par novembre (oui parce que lui non plus n’aime pas novembre, ça le saoule comme dirait ma louloute), il se lève quand même plus tard chaque jour. Ce qui fait qu’on a l’impression que les jours commencent à rallonger alors que la durée totale du jour continue de diminuer. Malin Elios non ? En fait si le dicton n’est pas ce qu’il a l’air d’être c’est la faute à Grégoire !

Une histoire de calendrier

Comment vous ne connaissez pas Grégoire ? Ce n’est pas n’importe qui pourtant, mince ! C’est le pape ! Si ! Je vous jure. Un jour qu’il s’ennuyait, le pape Grégoire XIII a eu envie de laisser une trace pour la postérité et il s’est dit :

Tiens ! Si j’inventais un calendrier ?

Oui parce qu’à son époque, on utilisait le calendrier julien qui avait été instauré par un autre amateur de traces pour la postérité, j’ai nommé Jules César ! A l’époque de Jules, le calendrier romain républicain était la référence. C’était du délire, les années n’avaient pas toutes le même nombre de jours, les mois avaient un nombre impair de jours pour des raisons de superstition… vous voyez le truc. Mais alors ? Quid des dates données dans les livres d’histoire ? Je m’interroge… Non, rassurez-vous, je ne m’interroge pas plus que ça, pas au point de creuser ici la question !

Pour en revenir à Jules, le problème c’est que lui et son astronome personnel n’avaient pas pensé à certains détails et son calendrier dérivait doucement. C’était un calendrier solaire basé sur une année de 365,25 jours or l’année solaire réelle est de 365,2421898 jours ! Oui ben ça vous paraît peut-être du pinaillage mais ça mettait le bazar dans le calendrier liturgique et la fête de Pâques glissait inexorablement vers le solstice d’été. Inadmissible pour le pape Grégoire qui s’est dit qu’il fallait refaire les calculs pour que ça tombe juste.

Donc dans le calendrier grégorien, l’année fait 365 jours et la règle est simple : pour que l’année ait tout le temps un nombre entier de jours, on ajoute un jour supplémentaire tous les 4 ans (années dont le millésime est divisible par 4) le fameux 29 février. Cependant pour la justesse du calcul il y a des exceptions. Les années séculaires ne sont bissextiles que si leur millésime est divisible par 400. Simple non ?

Je vous raconte pas le stress quand le calendrier de ce cher Grégoire a été mis en place. C’était le vendredi 15 octobre 1582, le lendemain du jeudi 4 octobre 1582 !!! Oui parce qu’ils en ont profité pour remettre les pendules à l’heure et rattraper le décalage accumulé depuis Jules César ! Si le 5 octobre était devenu le 15 octobre, on avait pris 10 jours dans la vue ! Même Montaigne trouvait galère de calculer son âge ! Sainte Luce a toujours été fêtée le 13 décembre mais le 13 décembre d’avant 1582 correspond au 23 décembre de nos jours. Ce qui veut dire que sainte Luce était positionnée après le solstice d’hiver d’où le dicton qui n’est finalement pas si faux que ça. Comme je vous le disais c’est la faute à Voltaire. Non, à Grégoire ! Je m’y perds !

Le mois de la wishlist de Noël

Je ne vous ai pas égaré en route ? Tant mieux ! Je vous avais prévenu, c’est mon monologue intérieur, ça peut être très tortueux ! Tout ça pour dire que sainte Luce ou pas, en décembre les jours commencent à grandir en durée. Puis décembre c’est un excellent mois puisque c’est celui de mon anniversaire ! Je suis une fille du solstice d’hiver !

Bon et en plus de ça décembre c’est Noël et moi j’aime décorer la maison, préparer les barbes (une tradition provençale qui concerne la germination de graines que je vous expliquerai peut-être une autre fois parce que j’ai peur que ça charge mon billet si j’ajoute l’agriculture à l’affaire). J’adore faire le sapin et la crèche. Je me régale à préparer le calendrier de l’avent pour les filles, à 8 et 15 ans elles apprécient toujours autant leur calendrier ! J’y glisse des friandises et des bons : par exemple « Bon pour une sortie au cinéma » ou « Bon pour choisir un livre à la librairie » ou « Bon pour une sortie à la piscine ». Et puis Noël c’est l’occasion de se retrouver en famille. Dans notre monde moderne les familles sont souvent dispersées aux quatre coins du pays quand ce n’est pas aux quatre coins du monde ! Donc pour moi, Noël c’est avant tout un moment à partager avec les proches.

couple de santons

Cependant, Noël m’agace aussi. Ou plutôt, ce qui m’agace, c’est ce que la société de consommation en a fait : une grande fête commerciale avec sa fièvre consumériste. L’apothéose de la consommation de masse ! Les filles ont donc fait leur traditionnelle wishlist de Noël (cette année elles ont été hyper raisonnables). Or, à chaque Noël, le stress nous guette : il faut trouver des idées de cadeaux pour chacun et en plus avoir des idées pour soi au cas où les autres lassés de se prendre la tête te demandent ta wishlist de Noël, histoire de se simplifier la corvée tu vois ? Une vraie galère. Un budget colossal si on veut rassembler la famille. Bref ! Une véritable prise de tête pour moi. C’est le côté de Noël qui me fatigue et apparemment je ne suis pas la seule ! Cette année, après concertation avec mes frangines nous sommes tombées d’accord sur le fait qu’on ne faisait pas de cadeaux aux adultes. Le plus important étant de se retrouver tous ensemble. J’habite en Isère, mes parents et ma sœur cadette sont dans le sud de la France, ma sœur benjamine est sur Paris donc il est rare que nous soyons réunies toutes les trois ! Entre les congés et les exigences familiales diverses, se retrouver ensemble n’est pas si simple et pourtant nous ne sommes que trois ! Donc cette année, exit le stress du…

Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir offrir à mes sœurs et à mes beaux-frères et à mes parents et à ma belle-mère et à la belle-mère de ma sœur et… STOP !

Du coup ça met un coup de zen. On se consacre à se préparer un bon réveillon provençal (racines sudistes obligent) avec les treize desserts et un agréable repas de Noël avec l’incontournable chapon farci aux cèpes et peut-être une entrée audacieuse dont je vous reparlerai après avoir testé la recette si ça marche comme prévu.

C’est quoi cette histoire de cadeaux d’abord ?

C’est donc décidé : les cadeaux, ce sera uniquement pour les enfants. Je me suis demandée d’où venait cette tradition des cadeaux. A la base Noël c’est l’anniversaire de la naissance de Jésus non ? Sauf que si on y réfléchit bien, les premiers à avoir vu le divin enfant, ce sont les bergers. Ils sont arrivés suivis de leurs moutons dès qu’ils ont vu l’étoile. Mais en hiver, les troupeaux ne sont pas à la belle étoile ! Donc Jésus n’est probablement pas né en hiver mais plutôt au printemps ou en été.

Marie et Joseph crèche  les bergers de la crèche

Mais alors, qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école ? Heu, non… je m’égare, Charlemagne n’a rien à voir dans l’histoire. Déjà que c’est compliqué tout ça. Restons concentrés. Vous êtes toujours là ? Ouf ! Donc je me suis demandée qui avait eu l’idée de dire que Jésus était né le 25 décembre ? Alors, je n’ai pas fait une enquête très fouillée mais en gros, c’est l’Église qui a eu cette idée géniale pour faire de la récupération. Non je ne donnerai pas de noms, je ne suis pas une balance, si vous avez suivi, je suis un capricorne !

Les premiers chrétiens ne fêtaient pas la naissance de Jésus et aucun texte chrétien ne précise la date de naissance du Christ. Par contre, il existait des fêtes païennes et notamment la fête de la renaissance du soleil invaincu (sol invictus) liée au solstice d’hiver et d’autres fêtes en relation avec la fertilité qui donnaient lieux à toutes sortes de manifestations. A cette période, le soleil reprend ses forces et le jour gagne à nouveau sur la nuit. L’Église a habilement choisi cette date vers le troisième siècle afin de commémorer la naissance de Jésus, pour remplacer les traditions païennes ou les associer à la liturgie chrétienne (renaissance, messie, sauveur, fertilité, enfantement… vous voyez ?) Bon OK, sauf que le 25 décembre c’est pas le solstice d’hiver non ? Oui ben ça c’est la faute à Sosigène d’Alexandrie, un astronome, pote avec Jules César et qui s’est un peu gouré dans ses calculs. Mais bon, on ne lui en garde par rancune parce qu’il a eu le mérite de mettre de l’ordre dans le calendrier romain républicain qui était un vaste foutoir, avec, souvenez-vous, des années qui n’avaient pas toujours le même nombre de jours… Merci Sosigène à qui nous devons l’année de 365 jours et 12 mois, rendons donc à Sosigène ce qui lui appartient, n’en déplaise à César !

Donc si Noël tombe le 25 décembre c’est à cause du soleil invaincu et de Sosigène ! Oui mais les cadeaux ? Pourquoi les cadeaux ? Alors ça c’était semble-t-il une tradition païenne issue de la Rome antique où les gens s’offraient des présents lors des Saturnales, fêtes dédiées au dieu Saturne et donnant lieu à toutes sortes de réjouissances. Noël étant la seule fête qui a traversé l’histoire, elle a repris plusieurs éléments des cultes païens, dont la tradition des cadeaux.

cadeau de noël

Ma wishlist de Noël

Bon, nous y voilà ! Dans l’absolu échanger des cadeaux c’est plutôt chouette mais je suis tombée sur une citation du poète et peintre libanais Khalil Gibran :

Vous donnez peu lorsque vous donnez de vos biens. C’est lorsque vous donnez de vous-même que vous donnez vraiment.

Alors celle-là, elle m’a faite cogiter ! Je me suis demandée si finalement nous ne faisions pas des cadeaux pour nous donner bonne conscience. Offrir des cadeaux aux enfants pour leur témoigner notre amour… Mouais… Ça sent l’excuse à plein nez.

Comme je n’ai pas le temps de jouer avec toi, comme je suis trop occupée pour prêter une oreille attentive à ce que tu veux me raconter et comme je suis une bonne mère et que je veux que tu le saches, je t’offre plein de jouets. Tu trouveras bien un coin dans ta chambre pour les caser ?

Alors, je me suis dit que sans doute nos enfants aimeraient mieux que nous passions du temps avec eux, que nous jouions à leurs jeux, que nous cuisinions ensemble que sais-je ? Que nous vivions nos vies en interaction au lieu de toujours trouver mieux à faire que de leur accorder du temps et de l’attention.

La course au cadeau n’a aucun sens à mes yeux. J’ai acheté ceci pour Machin Chose alors je ne peux pas prendre juste cela pour Truc Bidule, ça coûte deux fois moins cher, c’est pas équitable ! Pffff ! Ce qui est équitable c’est de donner pour faire plaisir et parce que ça nous fait plaisir, pas de se lancer dans des comptes d’apothicaires.

Noël est une bonne occasion de se retrouver en famille. Alors, saisissons cette occasion de nous rassembler et que ce ne soit pas pour se prendre la tête ! Le plus important c’est de passer un bon moment tous réunis ! Sans aller jusqu’à sacrifier le chapon ou la dinde sur l’autel du minimalisme, il serait sans doute profitable de revenir aux fondamentaux. Sautons sur cette occasion pour oublier nos vieilles rancœurs : si nous laissions au second plan nos ressentiments au lieu de les garder en tête, c’est un peu comme si nous mettions un mouchoir dessus. Loin des yeux, loin du cœur, dit l’adage, donc pardonnons, oublions, zappons, faisons comme nous le sentons mais allégeons-nous et donnons de nous-même.

Notre vraie richesse c’est ce que nous pouvons donner aux autres et qui nous enrichit encore plus ! Que demander de mieux ? C’est de l’amour à distribuer, jouons au Père Noël et faisons notre tournée. J’ai donc établi ma wishlist de Noël :

  • de l’attention
  • du partage
  • de la bienveillance
  • de la patience
  • de la compréhension
  • de l’empathie
  • des sourires (prévoir large)
  • de la gratitude
  • de l’apaisement
  • de la douceur
  • de l’humour
  • des câlins

La wishlist de Noël de mes filles

Alors puisque j’en étais à me demander si nos enfants n’aimeraient pas mieux que nous passions du temps avec eux j’ai fait un test sur mes propres enfants. Je vous livre le résultat en exclusivité mondiale.

J’ai demandé à ma louloute :

Si tu devais avoir un cadeau à Noël qui ne soit pas un objet ou quelque chose qui s’achète, qu’est-ce que ça serait ?

Ah oui, je vois. Style une promenade ou un truc comme ça ?

Oui.

Alors ça serait qu’on cuisine ! a-t-elle répondu avec un sourire jusqu’aux oreilles

C’est qui « on » ? ai-je demandé

« On » c’est toi et moi. Je veux passer du temps avec toi. J’aime bien cuisiner avec toi. Je voudrais qu’on fasse une pièce montée ou des choux à la crème ou un gâteau à étage… Enfin faut voir si on a les ingrédients mais ce que je voudrais pour cette occasion, ce serait de passer du temps avec toi à cuisiner. Je pourrais t’aider à farcir le chapon… ou ce que tu voudras !

D’accord !

Trop coooool !!!

J’ai posé la même question à mon ado préférée :

Si tu devais avoir un cadeau à Noël qui ne soit pas matériel, quelque chose qui ne s’achète pas, qu’est-ce que ça serait ?

Ce serait que tu fasses du roller avec moi ! a-t-elle répondu les yeux brillants.

Du roller… je ne sais pas en faire et je n’en ai pas, je préférerais la trottinette ça craint moins !

D’accord, moi sur les rollers et toi sur la trottinette : juste toutes les deux OK ?

C’est noté !

Génial !

Oui parce que ce que vous ne savez pas, c’est qu’en 2014, en voulant refaire du patin à glace avec les filles alors que je n’en avais pas fait depuis plus de 15 ans, je me suis étalée sur la glace et ça m’a coûté une fracture du bras droit. Alors le roller… je ne sais pas trop … Je suis sûre que vous me comprenez.

Voilà la wishlist de Noël de mes filles. J’ai eu l’impression que je leur faisais un cadeau merveilleux. Ça m’a fait chaud au cœur ! CQFD. Rien n’est plus précieux que le temps passé avec nos enfants, à bon entendeur, salut !

boules de noël

Allez, je vous laisse préparer votre wishlist de Noël, il vous reste 12 jours pour être fin prêts ! C’est largement suffisant, vous y arriverez sans peine. Vivez décembre authentiquement en donnant de vous-même à ceux que vous aimez !

Isabelle.


Photos: Isabelle Ducau

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest

8 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Delphine M.
Delphine M.
25 octobre 2017 19 h 19 min

Aha, et re-voici bientôt le temps de Noël N + 1… ! Je me demandais, en lisant, est-ce que la tradition des cadeaux ce ne serait pas aussi, les cadeaux que les bergers apportent à l’enfant Jésus…(ils en auraient peut-être apporté, du lait, des agneaux ou de la laine…) ou les rois mages ? mais ça c’est plus tard, début janvier… Cet article m’a aussi donné aussi la nostalgie de m’occuper des enfants que je n’ai pas eus… c’est complexe la période de Noël pour quelqu’un qui n’a pas su / ou pu / ou voulu réaliser ses rêves de… Lire la suite »

Suny
14 décembre 2016 11 h 54 min

Quel bel article ! Et dire que j’ai failli passer à côté ! Pratique d’être abonnée dans tous les coins, cette fois c’est la newsletter qui m’a sauvée… Bref ! J’avais envie moi aussi cette année d' »alléger » les cadeaux, alléger dans le sens moins de matériel, moins de superficialité, moins de papier cadeau, mais bien plus d’amour et de don de soi et de réelles envies ! Mais bon, je sais que mes proches sont encore assez réfractaires à toutes ces idées biscornues, alors encore une fois, j’offrirai des cadeaux « standard » et je n’ai pas non plus osé dire que… Lire la suite »

Gé
13 décembre 2016 17 h 28 min

Isabelle Ce trois fois moins que rien ( c’est bien peu !) aluni spontanément à la lecture de ton billet pour te souhaiter – par avance – un bon anniversaire ! O fille du Solstice Que cette wishlist Est douce à nos cœurs Comme une sœur Par la magie des mots Tu as gommé nos maux O fille du Capricorne Reflets de la Licorne De ma whitelist aphone Telle la mythique Perséphone Tu as rendu à l’Aurore Son Nord Et pour rester dans le ton de Noël : allez! Juste une petite anecdote… pour la route comme on dit. Il… Lire la suite »

Fanny
Fanny
12 décembre 2016 15 h 54 min

Bonjour Isabelle, J’ai lu tout ce billet d’un coup 🙂 Ici, quand les enfants me demandent ce que c’est Noël, je leur dis que c’est la fête de la lumière, les jours qui avaient rétréci pour devenir tout petits commencent à s’allonger. Et on met des lumières partout parce qu’on en a marre qu’il fasse sombre. Pour le père Noël, mon fils, 3 ans, pense qu’il va venir lui amener des cadeaux si le sapin brille assez fort. Pourtant, je leur explique que c’est une histoire qu’on raconte parce qu’on aime les histoires, et que les cadeaux sont faits par… Lire la suite »